Courant 1972, Peugeot décide de changer de prestataire pour la réalisation de ses 304 coupé et cabriolet en passant de Brissonneau & Lotz à Chausson. En effet, depuis toujours, Peugeot ne veut pas s’embêter à produire des petites séries dérivées de ses véhicules produits en masse. Pour 403 et 404, c’était les ateliers du carrossier Pinin Farina qui avait la charge de ces autos. Pour les 204/304, Peugeot a remporté le design et doit donc se débrouiller pour produire lui-même ses caisses. Dans les années 50, Peugeot et Renault avaient justement investi ensemble dans deux carrossiers pour ce type de travail : d’un côté Brissonneau & Lotz et de l’autre Chausson.
Nous avons très peu d’info sur le début de fabrication des 204 coupé et cab mais à ce que j’ai compris le processus de fabrication était cocasse au début : des caisses de berline partiellement montées de 204 partaient de Sochaux vers l’usine Brissonneau et Lotz de Creil en région parisienne. Brissonneau créait les carrosseries de coupé et cab puis renvoyait les caisses à Sochaux pour la peinture, la motorisation et le montage final.

En 1972, Brissonneau est racheté par Chausson et Peugeot en profite pour rationaliser la prod des dérivés 304. En effet, Chausson dispose d’une petite chaine de montage et de tout le savoir-faire pour assurer un montage complet dans son usine de Levallois ?. Et Peugeot a eu raison car ces modèles sont généralement mieux finis et moins sujet à la rouille.

Bref revenons à nos moutons et au titre de cet article ! Toutes les voitures peintes à Sochaux reçoivent un tampon indiquant la référence de la teinte ; ces numeros utilisent toujours la même typographie assez ronde et sont de couleur blanche ou argent.
Regardez maintenant les références de peintures sur les 304 coupé et cab à partir de 1972 : la police d’écriture est beaucoup plus carrée et souvent de couleur noire. La dimension aussi change, tout comme le fait que la marque de peinture se retrouve au-dessus de le référence et non après sur la même ligne.

Voilà, vous savez maintenant l’essentiel !

 

Bon ce n’est pas ca > voir ci-dessous mon ancien texte

D’octobre 66 à XX/72

1- Les plateformes sont embouties et ferrées à Sochaux (partie avant et plancher).
2- Les plateformes sont envoyées à Gennevilliers (92) chez Chausson où les parties arrière sont formées, soudées et assemblées.
3- Les caisses produites repartent à Sochaux pour la peinture et l’assemblage.
4- L’assemblage carrosserie – mécanique et les tests étaient aussi faits à Sochaux.

De XX/72 à 07/75

1- Les plateformes sont embouties et ferrées à Sochaux (partie avant et plancher)
2- Les plateformes sont envoyées à Gennevilliers (92) chez Chausson où les parties arrière sont formées, soudées et assemblées.
3- Les caisses produites partent à Creil Montataire (60) chez Chausson (ex Brissonneaux et Lotz) pour la peinture et l’assemblage.
4- L’ensemble repartait à Sochaux pour l’assemblage carrosserie – mécanique et les tests.